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La Villa Kujoyama à Kyoto – appel à candidatures résidences 2019

Deadline

February 9th, 2018

For more information:

L’appel au dialogue interculturel

Les créateurs professionnels de toutes les disciplines sont invités à proposer leurs projets, ils seront examinés cette année. Et ceux qui résideront à la Villa seront appelés travailler avec les milieux professionnels, universitaires, artistiques et culturels de Kyōtō, de la région du Kansai et de l’ensemble de l’archipel.

Les inscriptions seront closes le 9 février 2018 et une quinzaine de projets seront sélectionnés, pour des périodes de 2 à 6 mois entre janvier et décembre 2019.

© Villa Kujoyama

Trois dispositifs distincts sont proposés : un candidat français ou étranger résidant en France depuis au moins cinq années peut proposer, en solo et pour une durée de trois à six mois, un projet de recherche et de création. Il peut également s’agir d’un projet commun présenté en binôme et qui s’étendrait sur deux ou trois mois, ou bien en duo réunissant un candidat français ou étranger, en France depuis au moins cinq ans, et un candidat japonais résidant au Japon.

La Villa fait partie des antennes de l’Institut français du Japon, qui a aussi des bases à Fukuoka, Osaka, Tokyo, et Yokohama. Il y a en outre quatre alliances françaises, avec Nagoya, Sapporo, Sendai et Tokushima, et enfin un Institut de recherche à Tokyo. Autant d’instruments pour étoffer et affirmer en réseau ce dialogue interculturel entre la France et l’archipel nippon !

Passerelle sur la montagne

La Villa Kujoyama a été construite en 1991 par l’architecte Kunio Kato, sur le mont Higashi. Il s’agit de la seule résidence de créateurs française en Asie, et elle développe son programme depuis 25 ans, dans les champs les plus variés de la création ! Depuis son ouverture, trois cent dix-sept professionnels y ont résidé, le temps de développer des projets liés au Japon.

L’idée de fonder un centre culturel dans la région du Kansai est née en 1926, quand Paul Claudel occupait le poste d’ambassadeur de France au Japon. Souhaitant intégrer des contenus artistiques français à un écrin japonais, il réunit un groupe de Japonais francophiles et ensemble ils constituent un institut franco-japonais.

© Institut Français

L’Institut franco-japonais du Kansai est inauguré le 5 novembre 1927, à l’emplacement actuel de la Villa Kujoyama. Quand il est transféré près de l’Université de Kyoto, le bâtiment sur le mont Higashi est délaissé.

Cinquante ans plus tard, en 1986, le ministère des Affaires étrangères français propose de réanimer le terrain, pour en faire un lieu de résidence comparable à la Villa Médicis à Rome et se souvenant de l’idée de Paul Claudel, un « Centre franco-japonais pour les échanges et la création » : la Villa Kujoyama, inaugurée le 5 novembre 1992.

© Villa Kujoyama

Après une période rénovation, le bâtiment a ouvert de nouveau en 2014. Deux programmes de résidence sont alors mis en place avec le soutien de l’Institut français. Ils intègrent dorénavant les métiers d’art, et proposent à des artistes français et japonais de mener des projets en collaboration. Comme une passerelle posée sur la montagne, entre la France et le Japon, entre les partenaires, entre les arts contemporains et les artisanats traditionnels.

Prazo

9 Fevereiro 2018

Para mais informações:

L’appel au dialogue interculturel

Les créateurs professionnels de toutes les disciplines sont invités à proposer leurs projets, ils seront examinés cette année. Et ceux qui résideront à la Villa seront appelés travailler avec les milieux professionnels, universitaires, artistiques et culturels de Kyōtō, de la région du Kansai et de l’ensemble de l’archipel.

Les inscriptions seront closes le 9 février 2018 et une quinzaine de projets seront sélectionnés, pour des périodes de 2 à 6 mois entre janvier et décembre 2019.

© Villa Kujoyama

Trois dispositifs distincts sont proposés : un candidat français ou étranger résidant en France depuis au moins cinq années peut proposer, en solo et pour une durée de trois à six mois, un projet de recherche et de création. Il peut également s’agir d’un projet commun présenté en binôme et qui s’étendrait sur deux ou trois mois, ou bien en duo réunissant un candidat français ou étranger, en France depuis au moins cinq ans, et un candidat japonais résidant au Japon.

La Villa fait partie des antennes de l’Institut français du Japon, qui a aussi des bases à Fukuoka, Osaka, Tokyo, et Yokohama. Il y a en outre quatre alliances françaises, avec Nagoya, Sapporo, Sendai et Tokushima, et enfin un Institut de recherche à Tokyo. Autant d’instruments pour étoffer et affirmer en réseau ce dialogue interculturel entre la France et l’archipel nippon !

Passerelle sur la montagne

La Villa Kujoyama a été construite en 1991 par l’architecte Kunio Kato, sur le mont Higashi. Il s’agit de la seule résidence de créateurs française en Asie, et elle développe son programme depuis 25 ans, dans les champs les plus variés de la création ! Depuis son ouverture, trois cent dix-sept professionnels y ont résidé, le temps de développer des projets liés au Japon.

L’idée de fonder un centre culturel dans la région du Kansai est née en 1926, quand Paul Claudel occupait le poste d’ambassadeur de France au Japon. Souhaitant intégrer des contenus artistiques français à un écrin japonais, il réunit un groupe de Japonais francophiles et ensemble ils constituent un institut franco-japonais.

© Institut Français

L’Institut franco-japonais du Kansai est inauguré le 5 novembre 1927, à l’emplacement actuel de la Villa Kujoyama. Quand il est transféré près de l’Université de Kyoto, le bâtiment sur le mont Higashi est délaissé.

Cinquante ans plus tard, en 1986, le ministère des Affaires étrangères français propose de réanimer le terrain, pour en faire un lieu de résidence comparable à la Villa Médicis à Rome et se souvenant de l’idée de Paul Claudel, un « Centre franco-japonais pour les échanges et la création » : la Villa Kujoyama, inaugurée le 5 novembre 1992.

© Villa Kujoyama

Après une période rénovation, le bâtiment a ouvert de nouveau en 2014. Deux programmes de résidence sont alors mis en place avec le soutien de l’Institut français. Ils intègrent dorénavant les métiers d’art, et proposent à des artistes français et japonais de mener des projets en collaboration. Comme une passerelle posée sur la montagne, entre la France et le Japon, entre les partenaires, entre les arts contemporains et les artisanats traditionnels.